En bref :
- En Ardèche, l’APAJH a proposé cet été des solutions d’accueil à la demi-journée pour des enfants en situation de handicap
- Ces temps d’activités pour les jeunes ont également offert du répit à leurs proches
A Tournon, en Ardèche, le Pôle Ressources Handicap APAJH, le Pôle TSA Ardèche et la Plateforme de Tournon ont proposé cet été une solution d’accueil à la demi-journée pour des enfants en situation de handicap.
Marcher sur les bords du Rhône, faire des activités manuelles, jouer au foot… tout l’été, une petite vingtaine d’enfants accompagnés par l’APAJH en Ardèche ont pu participer à des animations variées et adaptées.
«Avec la crise du Covid, les besoins de répit des proches ont été davantage prononcés. La plateforme « Tous mobilisés » avec laquelle nous travaillons a permis de faire émerger les difficultés des familles d’enfants en situation de handicap. Nous avons voulu maintenir un accompagnement pendant l’été, tout en permettant aux professionnels de prendre des vacances bien méritées », explique Simon Foord, directeur du CAMSP*, SESSAD** et CMPP*** de Tournon.
Bien-être pour les enfants, répit pour les parents
C’est pour répondre à cette mission de répit que le projet « socialisation estivale » est né. « Je préfère parler de socialisation estivale plutôt que de répit quand je m’adresse aux familles. C’est difficile de leur faire accepter l’idée qu’ils ont besoin de souffler car cela leur donne l’impression que l’on stigmatise leur enfant. Nous leur avons donc présenté le projet de manière positive, valorisante en mettant en avant l’idée que nous allons proposer des activités pour les jeunes », poursuit Simon Foord.
Chaque matin, du lundi au jeudi, deux professionnelles ont accueilli les enfants dans les locaux du CAMSP.
« L’équipe d’accueil était composée d’une titulaire d’une licence en psychologie et d’une éducatrice jeune enfant. Les deux étaient extérieures à la structure ; cela nous a permis de bien marquer la différence par rapport à l’accompagnement habituel mais aussi de centrer les activités sur le côté ludique, bien-être, et non éducatif. Au niveau budgétaire, le coût était faible puisque nous disposions déjà de tout : les locaux, les équipements… mais pour les parents, le bénéfice était très important ».
Rendez-vous pris l’été prochain pour un renouvellement du dispositif avec notamment comme objectif de développer des partenariats avec d’autres structures pour toujours plus d’inclusion.
* Centre d’action médico-sociale précoce
** Service d’éducation spéciale et de soins à domicile
*** Centre médico-psycho-pédagogique
