En bref:
- Des collaborateurs de l’APAJH ont endossé le rôle de formateur dans le cadre de formations
- Hugues Nien, directeur du pôle enfance APAJH de l’Aisne, a co-animé trois sessions
- Il explique le déroulement et les objectifs de ces formations
Des collaborateurs de l’APAJH ont endossé le rôle de formateur dans le cadre d’un projet de formation de professionnels concourant à la scolarisation d’enfants en situation de handicap. Hugues Nien, directeur du pôle enfance APAJH de l’Aisne, a co-animé trois sessions.
Quels sont les objectifs de cette formation ?
Ces sessions de formations ciblent les professionnels de l’Education nationale, du médico-social et des MDPH (Maison départementale des personnes handicapées). Le but est que les participants repartent avec une connaissance de la réglementation, une maîtrise des enjeux de l’inclusion et une appropriation des outils de l’accompagnement. Les formations permettent aussi de rappeler les rôles et les missions de chacun.
Chaque corps de métier utilise des termes spécifiques. Par exemple, pour l’APAJH, on parle de PPA (projet personnalisé d’accompagnement), alors que pour l’éducation nationale ce sera le PPS (projet personnalisé de scolarisation). La rencontre de ces différents acteurs permet de faciliter la compréhension entre les professionnels et d’expliquer aussi les difficultés rencontrées par chacun. La finalité, à l’issue de ces deux jours, est de permettre aux acteurs de créer une coopération qui œuvre dans l’intérêt des élèves en situation de handicap. Cette formation est un tremplin pour apporter une dynamique de partenariat.
Au-delà de l’organisation et de la transmission de connaissances en tant que formateur, c’était intéressant de voir une autre facette de notre métier. Cela m’a permis de prendre davantage connaissance des difficultés rencontrées sur le terrain par nos partenaires et de mieux comprendre leurs problématiques.
Comment les formations sont-elles animées?
Les formations sont co-animées en binôme, soit par des professionnels issus du médico-social, soit par des formateurs. J’ai animé 3 formations, avec à chaque fois un binôme différent : une formatrice de métier, un psychologue chercheur et un inspecteur de l’éducation nationale. On ne se connaissait pas au départ, il y a donc eu une part de découverte qui était particulièrement intéressante. Il y a eu chaque fois une très bonne adaptation de chaque côté.
En tant que professionnel, qu’est-ce que cela vous a apporté?
Au-delà de l’organisation et de la transmission de connaissances en tant que formateur, c’était intéressant de voir une autre facette de notre métier. Cela m’a permis de prendre davantage connaissance des difficultés rencontrées sur le terrain par nos partenaires et de mieux comprendre leurs problématiques. On ne parle pas toujours le même langage ce qui crée des difficultés de compréhension.
Comment les participants ont-ils perçu la formation?
En début de session, les participants étaient souvent campés sur leurs positions, puis au fur à mesure, ils ont appris à se parler, à communiquer, à écouter l’autre. A la fin d’une des formations, les différents participants ont pris l’initiative de se revoir pour continuer à échanger, réfléchir ensemble et mettre en place des outils communs. Et ils l’ont fait !
Les échanges lors des sessions ont créé des passerelles, des liens pour que chacun puisse se placer dans une démarche appuyée sur les compétences de la personne, pour construire une société inclusive, dans l’intérêt des personnes accompagnées.