Le droit à l’éducation pour tous les enfants en situation de handicap est un droit fondamental que le Président de la République a placé parmi ses priorités pour ce nouveau mandat. L’École inclusive vise à assurer une scolarisation de qualité pour tous les élèves, de la maternelle au lycée, par la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers.
Nous pouvons compter sur la mobilisation des 132 200 accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) en cette rentrée 2022. Chargés de l’aide humaine, leur rôle auprès de l’enfant est essentiel tant dans les actes de la vie quotidienne que lors des activités d’apprentissage, sociales et relationnelles : ils ont vocation à favoriser l’autonomie de l’élève, sans se substituer à l’enseignant.
Et pourtant, ces agents subissent la précarité de leur fonction. La majorité d’entre eux pâtit d’une très faible rémunération (environ 900 euros par mois), une aberration sociale dans le contexte de crise inflationniste que nous vivons. C’est sans revenir sur la dégradation de leurs conditions de travail, l’absence de perspective de carrière et le manque criant de reconnaissance.
Cet amendement d’appel vise à encourager le Gouvernement à revaloriser l’ensemble des rémunérations des AESH, à les encourager à employer leurs droits à la formation et à la validation des acquis de l’expérience, et à leur proposer davantage de contrats à temps plein. Il propose ainsi d’attribuer 5 millions d’euros de crédits supplémentaires.
En 2021, la médiatrice de l’éducation nationale a reçu près de 480 saisines relatives à des problèmes de scolarisation d’élèves ou d’étudiants en situation de handicap dont 112 concernant des difficultés relatives à l’accompagnement d’élèves par des Accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH).