Dans le Rhône, les équipes du Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) et de l’unité d’enseignement maternelle (UEM) organisent des réunions d’information et d’échanges, ouvertes aux professionnels du secteur médico-social, aux enseignants et aux partenaires de proximité. La première édition s’est réunie le 15 février.
Pour le SESSAD et l’UEM, l’ambition est simple : réunir régulièrement le maximum d’acteurs impliqués dans l’accompagnement d’enfants en situation de handicap pour échanger sur des thématiques spécifiques. «L’idée est de venir en soutien du droit commun et des partenaires de proximité pour permettre une approche pluridisciplinaire et favoriser les regard croisés …. et avant tout pour que, tous ensemble, nous puissions proposer un parcours sans rupture pour les enfants en situation de handicap », explique Caroline Jond directrice adjointe du SESSAD et de l’UEM APAJH dans le Rhône.
Décloisonner les champs de l’action sanitaire, médico-sociale et sociale
3 à 4 fois par an, le SESSAD et l’UEM du Rhône prévoient donc d’organiser des réunions d’informations pour débattre et partager les expertises de chacun sur des sujets définis. En février, une vingtaine de participants se sont retrouvés pour une première réunion animées par une éducatrice et l’enseignante de l’UEM. « Pour cette demi-journée, nous avons traité les questions de l’entrée dans les apprentissages, de la bonne utilisation des renforçateurs[1] et d’un poste autonome TEACCH[2] », précise Caroline Jond. Professionnels du SESSAD, de Centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP), de réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) ainsi que des enseignants se sont joints à la réflexion.
«Dans cette période où la mise en mouvement de la transformation médico-sociale s’accélère, où la logique de parcours se substitue à celle de places, nous cherchons à décloisonner les champs de l’action sanitaire, médico-sociale et de l’action sociale en développant les partenariats. [Le but est de créer] une cohérence et une synergie des interventions des acteurs concernés et d’apporter une réponse à la coordination nécessaire de tous les acteurs qui interviennent de manière transversale dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap », conclut Caroline Jond.
En février, une vingtaine de participants se sont retrouvés pour une première réunion d’information autour de l’autisme
[1] Les renforçateurs, positifs ou négatifs, sont utilisés pour augmenter ou diminuer la fréquence d’apparition, sa durée d’un comportement (ils fonctionnent sur le principe de la récompense).
[2] Une méthode québécoise dont le but est de développer l’autonomie des personnes avec autisme.
